Il y a des pratiquants de la raquette bleue .
Il y a aussi des pratiquants de la raquette rouge .
Il y a encore des pratiquants de la raquette verte .
Pire, il y a encore des pratiquants de la raquette jaune .
(Ce prologue n’a strictement aucun intérêt, passez directement à la suite)
Par contre, ce qui les met tous d’accord, c’est qu’il pratiquent sur de la neige blanche …
Encore que, par endroit, on peut observer, de manière très localisée, des tâches jaunes .
(Humour facile et graveleux, passez …)
Toujours est-il que ce dimanche matin, 24 janvier 2010, il y avait au parking de Tioulevé, des raquettistes de toutes les couleurs, et que la neige, elle, était bien monochrome .
(Ca, c’est vraiment nul ) .
Voilà donc Hervé chaussé de ses raquettes jaunes (il les a rachetées à Oui-Oui ), et Annie montée sur des raquettes marron , de la marque concurrente de celles d’Hervé
(Ce détail n’a aucune importance, tout le monde s’en fout, c’est pour ça que je le signale) .
La montée au Char de La Turche se fait tout en douceur, tant pour la pente que pour la température . En route nous croisons, et recroisons un groupe d’une certaine importance, ou pour être plus exact, d’une importance certaine . Cela instille dans nos circonvolutions cervicales qu’il s’agirait bien d’un groupe du CAF, du CAF, oui, mais…de où ?
(Ne faites semblant de vous poser la question, en fait vous vous en foutez éperdument )
Et c’est bien pour ça que je vais vous répondre . C’était un groupe du CAF de Chambé .
Arrivés au sommet la vue est superbe
(évidemment, on appuie sur les mollets comme des dératés pendant trois heures, c’est pas pour vous dire qu’arrivés en haut c’est moche, faudrait pas se moquer du monde !) .
Nous devisons gaiement avec nos camarades de routes . L’élan fusionnel ira jusqu’ à l’échange de gâteau aux pralines et de douceurs aromatisées, au degré alcoolique aussi élevé que le Char de la Turche (2030m, donc 2030°, on s’accroche à la table). La Vulnéraire, ça rend vulnérable . Et la Turche, ça torche …
C’est donc en effectuant un retour pour le lac Noir, entièrement blanc à cette saison (les topos disent n’importe quoi ) que nous dégriserons, avant d’entamer la descente par le goulet où passent les skitistes ( euh, pardon, les skieurs, excusez-moi, c’est l’habitude de la raquette) .
C’est tellement damé que l’on a l’impression de descendre sur une piste de skiquette (je veux dire de ski, ah j’arrive pas à m’y faire) . De culbutes en glissades, de Charybde en scylla, de tout ça en tout ça, nous voilà finalement rendus au parking, vers 16 heures .
Mais pour dire autant de conneries, je me demande si, des fois, la Vulnéraire …..
Si en montagne vous en croisez, de la Vulnéraire, taillez-vous, faites gaffe, la Vulnéraire, ça peut être terrible .
Tout est dans n’importe quoi, et vice et versa, bien au contraire .
Et vive la Vulnéraire (on ne s’en lasse pas !)
(Hervé création le 03-02-2010)
